Tao Ravao – Valiha
Né en 1956 à Madagasar de mère betsiléo et de père français, Tao Ravao quitte son île natale pour la France à l’âge de 12 ans.
D’abord mandoliniste puis banjoïste, c’est avec la guitare que le musicien de rue sillonne l’Europe pendant sept ans. La rencontre avec Homesick James, le père du blues électrique, devenu son mentor, sera déterminante. Il l’accompagne en tournée en Italie puis à Chicago. En 1980, Tao joue au festival de jazz de la Nouvelle-Orléans. La période d’initiation continuera jusqu’en 1993. Il accompagne alors Big Walter Horton, Homesick James, Louisiana Red, Grady Gaines, Eddie C. Campbell.
En 1988, de retour à Madagascar, où il est fasciné par la musique de la grande île, il fonde avec Justin Vali un trio de musique traditionnelle malgache.
La kabosy l’entraîne alors autour du monde (Canada, Etats-Unis, Japon, Afrique de l’Est). Son amour pour la musique malgache amène Tao à réaliser la direction artistique d’albums du grand D’Gary et de Jean Émilien, de Senge et Rajery. Il réalise également les disques de Ba Cissoko et Sékou Diabaté du Bembeya Jazz.
Tao Ravao participe à de nombreux festivals : Vancouver, Toronto, Winnipeg, Montréal, Austin, Tokyo, “Musiques métisses” à Angoulême, “Africolor”, etc. Il se produit régulièrement dans les clubs parisiens.
Instrumentarium de Tao Ravao
Born in Madagascar in 1956 of a Betsileo mother and a French father, Tao Ravao left his native island for France at the age of twelve. He took up the mandolin, then the banjo, and finally the guitar, with which he travelled all over Europe for seven years as a street musician. He met Homesick James, the father of electric blues, who became his mentor. Tao accompanied him on tour in Italy, then to Chicago. In 1980 Tao played at the New Orleans Jazz Festival. His initiation period continued until 1993, when he accompanied Big Walter Horton, Homesick James, Louisiana Red, Grady Gaines and Eddie C. Campbell.
In 1988 he returned to Madagascar and was fascinated by the island’s music. With Justin Vali he formed a trio, playing traditional Malagasy music.
He then travelled all over the world playing the kabosy (Canada, United States, Japan, East Africa). Tao’s love for Malagasy music led him to work as artistic director to great artists such as D’Gary, Jean Émilien, Sengue and Rajery. He also produced the recordings of Ba Cissoko and Sékou Diabaté of Bembeya Jazz.
Tao Ravao has appeared at many festivals, including Vancouver, Toronto, Winnipeg, Montreal, Austin, Tokyo, Angoulême (‘Musiques métisses’) and ‘Africolor’. He appears regularly at Paris clubs.
Kabosy Pays